Le syndrome prémenstruel associe le plus généralement des céphalées (mal de tête), un gonflement et des douleurs des seins, un ballonnement abdominal, des œdèmes des extrémités, une irritabilité.
Ces désagréments débutent 10 à 12 jours avant les règles et se poursuivent jusqu’à la fin du cycle.
Il atteint les femmes de tous âges, indépendamment de la parité, de la présence ou non d’une ovulation. Il peut être bien supporté ou au contraire entraîner une automédication importante.
On conseille généralement de supprimer les excitants (café, tabac, alcool), d’évacuer la tension nerveuse par la relaxation, le yoga, un exercice physique régulier (si possible en piscine), en se réservant un temps de repos dans la journée.
Les médecines « douces » comme l’homéopathie, l’acupuncture, la phytothérapie, la mésothérapie peuvent être utilisées.
Le traitement médicamenteux
On y recourt en cas de syndrome prémenstruel gênant et quand les conseils hygiéno-diététiques ne sont pas suffisants.
• La vitamineB6 peut soulager les symptômes sans faire courir de risques.
• La progestérone naturelle a une action sédative. Elle est utilisée du 15e au 25e jour du cycle.
• Les progestatifs sont employés en cas de syndrome prémenstruel congestif ou œdémateux.
• Les œstroprogestatifs qui suppriment l’ovulation peuvent être utiles s’il existe une demande de contraception.
• Les antiprostaglandines sont utiles comme dans les dysménorrhées.
• Le magnésium, la vitamineB6 favorisent la synthèse des prostaglandines E1 ; ils sont utiles tout comme l’huile d’onagre.
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